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Dans les griffes du loup
Ces temps-ci...
  • ... j'écoute en boucle :
    un peu de tout
  • ... je lis le soir :
    le troisième tome du Trône de fer
  • ... j'aime boire :
    un pastis bien frais
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Brouhaha
  • Ookami : Je reviens bientôt... ;)
    Bonne nuit à toi aussi wolf. ^^
  • Bibasse : konban wa. ca a l'air sympa içi. je repasserais, car ma bougie s'éteint
  • Ookami : Merci Bibasse ! Au plaisir de te revoir... ^^
  • Vendredi : Bonjour, Ookami !
  • myel : Juste un bonjour en passant ici à la recherche de nouvelles lectures... Et des bisous avec :)
  • Ookami : Encore faudrait-il que j'arrive à produire de nouvelles écritures... Merci pour ton passage et pour les bisous ^^
  • myel : Joyeux Noël Ookami, et des bisous comme cadeau :)
  • Vendredi : Tu manques, Ookami ! Bisous et bonne année à toi :)
  • Vendredi : 05/06/06: Ookami! T'es passé où?
  • myel : Euh bon début d'été :)

« De bons amis, de bons livres et la conscience somnolente, voilà le secret du bonheur. » Mark Twain
Dimanche
26/07/09
Signe de vie (2)
Bientôt trois ans.

Comme le temps file !

P.S. : http://b.pnk.fr/
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Vendredi
29/09/06
Signe de vie
Un signe de vie, ce peut être l'imperceptible vibration d'un muscle. Ce peut être une perle de sang tiède. Ce peut être une main chaude qui bouge. Qui frappe un message sur un clavier.

Mais un message lu sur un écran, est-ce un signe de vie ? La vie, c'est la mémoire des autres ?

Non. Ma vie m'appartient. Je n'existe pas à travers vos consciences, j'existe parce que je possède ma propre conscience.

Ce signe de vie vous est destiné autant que je me l'adresse à moi-même. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai pensé à vous chaque jour, mes voisins de joueb, mais je ne vous ai pas oubliés. Merci pour vos petits mots, là, à droite.

Excusez-moi de ne pas avoir donné de nouvelles. J'essaierai d'être plus présent. Pas facile. Je sens que je vais devoir à nouveau demander vos excuses dans quelques mois... ^^"
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Dimanche
29/01/06
Bang
« Mon vieux, » je me dis en forçant un sourire, « avec tout ce que t'as laissé sur le pavé, on se demande comment t'arrives encore à saigner. »
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Lundi
26/09/05
Maintenant existera toujours

Mais ça n'a aucune importance
Il n'y a au monde
rien qui compte.

Rien.

C'est ça qui est fabuleux. C'est ça qui est tragique.

Quoi que l'on fasse, que l'on pense, que l'on aime, quelles que soient les épreuves que l'on surmonte, quelles que soient sa bravoure ou sa lâcheté, les choses finiront de la même manière : dans cent ans tout au plus, le néant. Pas comme si tout ce qu'on aura accompli devait être détruit, non...
Comme si rien n'avait existé. Comme si l'on n'était jamais né, comme si l'univers n'avait jamais jailli, comme si le temps ne s'était mis en branle, comme si l'idée même d'exister n'avait jamais sourdu et ne devait jamais sourdre. Nos neurones en poussière, la terre qui les recouvrira perdra toute son essence car elle n'existe que si on est là pour la considérer. Et tout le reste. Pfuit. Non, même pas pfuit. RIEN.

Vertige.

À un facteur d'échelle près qui représente l'étincelle cosmique des jours nous restant à vivre, l'avenir n'existe pas.

Mais j'ai menti, tout à l'heure.
Il y a au monde une chose qui compte : maintenant. Car maintenant est défini tant qu'on existe, et le souci de le savoir toujours défini disparaît avec nous. C'est ça qui est fabuleux. Et qui est tragique.
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Mardi
20/09/05
Je suis le reflet de mon reflet
J'ai pas envie d'apaiser le bouillonnement des sentiments torturés ; j'ai pas envie d'éclairer mon obscurité. Ou bien juste une bougie, peut-être, qui luise pour souligner l'immensité grouillante du réseau souterrain de mon esprit. Plus y'a de rats et mieux je me porte.
Et voilà qu'on aime mon mystère, moi qui ne fais rien pour être aimable. Voilà qu'on veut m'arracher de ma fange, de mon substrat, qu'on veut m'avoir pour soi dans son petit monde propret. On m'a voulu comme on veut d'un vieux manoir décrépi : avec des projets de peintures neuves.
Faut que je fasse gaffe, on est en train de me repeindre. Et j'aime pas ça. C'est pas moi. C'est plus moi. Où sont mes boiseries croulantes ? Mes pavés déchaussés ? Je veux pas rentrer dans le rang. Je veux pas d'une allée en béton, je veux des mauvaises herbes. Des araignées. Et des rongeurs. De l'eau qui stagne, pleine de vie. De la mousse sur la pierre et des bruits dans la nuit. Des odeurs de sous-bois, d'humus, de vie, de mort. Je veux que ça grouille et que ça crie. Pas de pelouse bien tondue, pas de pièges à souris, pas de mort aux rats.

En levant les yeux de mon écran, je vois mon reflet sur la vitre, translucide devant les rues jaune sodium de la ville immobile. Un reflet qui me regarde de sa tête d'oiseau de proie, le regard désespérément bête et déterminé. Pas tout-à-fait humain.
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Vendredi
16/09/05
Auto-FAQ
Ookami, pourquoi t'es sans cesse en train de courir derrière mille choses ?
— Parce que si je m'arrête, je comprendrai que tout ce que je chasse, c'est l'air que je déplace.

Ookami, pourquoi rien ne semble t'affecter ?
— Quand on se sait mortel, que peut-on prendre au sérieux ?

Rien ne te touche ?
— Oh, si. Si...

Ookami, tu as l'air malheureux.
— Non, mais quand je souris, j'ai l'air niais.

Ookami, pourquoi un loup ?
— Quand on ne peut avoir, il ne reste qu'à tenter d'être. Et justement, le loup fait partie des choses qui me touchent de manière irrationnelle.

Ookami, pourquoi un blog ?
— Je développe une dépendance à l'attention d'autri, assortie d'un besoin de reconnaissance et d'une foi prétentieuse en mes talents de rédacteur. Ou quelque chose comme ça.

Ookami, c'est pas l'heure de dormir ?
— Oh, si... Par pitié, les autres questions un autre jour.
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Mardi
06/09/05
Souvenirs
L'histoire sans fin
The Cure
Game&Watch
Les démons de minuit
Eurythmics
Cocoricocoshow
Partenaire particulier
Une platine 45 tours
Capitaine abandonné
L'heure de vérité
Taram et le chaudron magique
Atari 2600
Tron
Les Muppet Babies
D.A.R.Y.L.
Take on me
Téléchat
Voyage voyage
Cat's Eyes
War Games


... Oui, j'ai grandi dans les années 80 !
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Vendredi
02/09/05
Elle

Et moi
On s'était vu la veille quand elle m'a dit que je lui manquais déjà tellement... Je n'ai pas pu en faire autant. Je n'ai même pas eu la force de lui mentir ; tout au plus, j'ai pu paraître surpris et flatté. Plus tard, je lui ai demandé si j'étais un petit con égoïste insupportable. Elle a dit que non. Elle a parlé de la manière dont se déroulent les relations, au début. Ce mot m'a fait peur, début. J'ai peur de la suite implicite.
Je ne crains pourtant pas grand chose en général — en avion, j'attends les tempêtes. Et là, quand je pense à elle, j'ai peur, vraiment. Je n'avais pas ressenti ça depuis longtemps. Comment ça va finir ? Pourquoi je n'ai pas plus besoin d'elle ? J'ai besoin d'avoir besoin, bon sang !

Et pourquoi je supporte d'être seul sans elle ? Il y a un mois, je la désirais tant. Pourquoi j'ai toujours bien supporté d'être seul ? Seul avec des amis à portée, c'était tout moi. C'était ma vie. Mais une petite amie, quelle idée. Elle dit qu'elle n'est pas assez bien pour moi. Je ne veux pas lui dire oui, pas lui faire mal. Elle qui est si fragile sous ses atours. Je vais rester avec elle encore un temps. Ça ira, elle sait que j'ai souvent besoin d'être seul et je sais qu'elle ne supporte pas de l'être. On se comprendra.

Elle est si fragile et moi si peu soigneux...
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Lundi
29/08/05
Dimanche soir

Apathie
Si je regarde en arrière, je suis foutu. Vers l'avant, ça ne vaut pas mieux, on y trouve l'espoir, cette espèce de foi aveugle et aveuglante en l'avenir.

En ce dimanche soir, la fenêtre de ma chambre est le tableau aérien d'une ville apathique. Je m'y installe. Sans penser au temps, j'observe le ralenti de ces rues jaunes dans la nuit noire. Un instant, j'existe. Je ne suis plus que cette image de la ville où je ne figure pas, ni mon passé, ni mon avenir. J'existe parce que je vois le monde. Parce que, pour une fois, j'ai cessé de me regarder, moi.

J'existe parce que j'ai réussi à me mettre tout entier dans une bulle de présent. Ma petite bulle de présent qui change doucement.

J'ai cessé de prévoir et je commence à découvrir.

En attendant que demain, tout recommence.
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Jeudi
03/02/05
Lorsque la terre aura tremblé
Lorsque la terre aura tremblé
Et qu'elle ne m'aura rien laissé
Qu'un corps
Faible, tremblant
Sous les décombres de ma prison
Familière, poussiéreuse
Labyrinthique
Lorsque râlant sous le béton
Coincé
Je serai libre enfin
Tu seras là
Toi que mes délires ont forgée
Comme le vent sculpte la roche
Et le hasard façonne la vie
Toi la louve au pelage bleuté
Toi qui hurles
À la lune
Les soirs où ma gorge se serre
Pour qu'en fermant les yeux je voie
Tes grands yeux
Ta gueule
Tournés vers moi
Et qu'en les fermant un peu mieux
Je puisse tendre la main
Et doucement serrer
Ta tête vive
Contre moi
Toi la louve furtive que je suis seul à voir
Tu marcheras
Soulevant la poussière de ma vie
Je sentirai ton souffle bref
Dévalant ma joue
Tu effaceras d'un coup de langue
Le sang qui m'inonde les yeux
Où il se mêle aux larmes
Et détournant la tête
Tu abattras tes crocs
Sur mon bras
Pour me traîner
Hurlant
De douleur et d'extase
Hors de ces ruines
Pour m'amener
Avec la force et l'habileté des animaux
Sauvages
Et d'eux seuls
Jusqu'à l'air
Libre

Je t'ai trop serrée contre moi
Tu es couverte de poussière et de sang
Toi la louve au pelage bleuté
Je te nettoie
Doucement
Et tous ils nous regardent
Hébétés

L'homme blessé
Et la louve qu'on craint
Et qu'on admire
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