Session
Dans les griffes du loup
Ces temps-ci...
- ... j'écoute en boucle :un peu de tout
- ... je lis le soir :le troisième tome du Trône de fer
- ... j'aime boire :un pastis bien frais
Rayonnages
Brouhaha
- Ookami : Je reviens bientôt... ;)
Bonne nuit à toi aussi wolf. ^^ - Bibasse : konban wa. ca a l'air sympa içi. je repasserais, car ma bougie s'éteint
- Ookami : Merci Bibasse ! Au plaisir de te revoir... ^^
- Vendredi : Bonjour, Ookami !
- myel : Juste un bonjour en passant ici à la recherche de nouvelles lectures... Et des bisous avec :)
- Ookami : Encore faudrait-il que j'arrive à produire de nouvelles écritures... Merci pour ton passage et pour les bisous ^^
- myel : Joyeux Noël Ookami, et des bisous comme cadeau :)
- Vendredi : Tu manques, Ookami ! Bisous et bonne année à toi :)
- Vendredi : 05/06/06: Ookami! T'es passé où?
- myel : Euh bon début d'été :)
Bons voisins
« L'homme est un éternel enfant qui, pendant une partie de sa vie, a la puérilité de jouer à l'adulte. » Tristan Bernard
Ancienne nature d'une pluie d'été
Par ma fenêtre ouverte je perçois le cri
La plainte ancestrale d'un animal meurtri
Dont la vie s'évapore en rauque litanie
Le parfum de la nuit monte des vieux lichens
Il est sombre et musqué, sa mélodie me plaît
Ses trilles délicieuses humectent une haleine
Qu'exhalent à l'unisson cent mille feux follets
Allongé sur mes draps sous la chaleur sordide
De l'animal tremblant je ressens la douleur
Et tremble en m'imprégnant de ses pensées morbides
Car sa vie s'évapore ; son jeune esprit a peur
Tout transpire, humeur tiède de la pluie d'orage
Mais sous ma paume l'animal trempé a froid
Ma paupière d'où suinte une pluie de rage
En s'ouvrant croise un beau regard glacé d'effroi
Le rythme de son cœur s'amenuise à mesure
Que sa ténacité empoisse sa blessure
Je l'accompagnerai jusqu'au seuil de la mort
Pour lui il fera nuit quand luira l'aurore
Il faudra bien qu'après les nuages s'en aillent
Et l'on verra, fugace, une étoile inconnue
Et feulant sur la lande couleur de peau nue
L'apaisant cri du vent frôlera mes entrailles
La plainte ancestrale d'un animal meurtri
Dont la vie s'évapore en rauque litanie
Le parfum de la nuit monte des vieux lichens
Il est sombre et musqué, sa mélodie me plaît
Ses trilles délicieuses humectent une haleine
Qu'exhalent à l'unisson cent mille feux follets
Allongé sur mes draps sous la chaleur sordide
De l'animal tremblant je ressens la douleur
Et tremble en m'imprégnant de ses pensées morbides
Car sa vie s'évapore ; son jeune esprit a peur
Tout transpire, humeur tiède de la pluie d'orage
Mais sous ma paume l'animal trempé a froid
Ma paupière d'où suinte une pluie de rage
En s'ouvrant croise un beau regard glacé d'effroi
Le rythme de son cœur s'amenuise à mesure
Que sa ténacité empoisse sa blessure
Je l'accompagnerai jusqu'au seuil de la mort
Pour lui il fera nuit quand luira l'aurore
Il faudra bien qu'après les nuages s'en aillent
Et l'on verra, fugace, une étoile inconnue
Et feulant sur la lande couleur de peau nue
L'apaisant cri du vent frôlera mes entrailles
le Lundi 18 Octobre 2004, 07:22.
Commentaires :
Je suis content que tu trouves ça beau, myel, même si c'est très triste en effet. Morbide ? Peut-être...
Je n'ai pas écrit ça ce soir, le texte trainait sur mon ordinateur depuis un moment. Mais c'est vrai que je l'ai commencé un soir avant de m'endormir.
Je n'ai pas écrit ça ce soir, le texte trainait sur mon ordinateur depuis un moment. Mais c'est vrai que je l'ai commencé un soir avant de m'endormir.
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c'est beau, mais je trouve ça triste, morbide même,
comment fais-tu pour écrire des choses pareilles juste avant de dormir?
voilà, bon, moi par contre, c'est le travail quqi m'appelle
myel