Session
Dans les griffes du loup
Ces temps-ci...
- ... j'écoute en boucle :un peu de tout
- ... je lis le soir :le troisième tome du Trône de fer
- ... j'aime boire :un pastis bien frais
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Rayonnages
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Brouhaha
- Ookami : Je reviens bientôt... ;)
Bonne nuit à toi aussi wolf. ^^ - Bibasse : konban wa. ca a l'air sympa içi. je repasserais, car ma bougie s'éteint
- Ookami : Merci Bibasse ! Au plaisir de te revoir... ^^
- Vendredi : Bonjour, Ookami !
- myel : Juste un bonjour en passant ici à la recherche de nouvelles lectures... Et des bisous avec :)
- Ookami : Encore faudrait-il que j'arrive à produire de nouvelles écritures... Merci pour ton passage et pour les bisous ^^
- myel : Joyeux Noël Ookami, et des bisous comme cadeau :)
- Vendredi : Tu manques, Ookami ! Bisous et bonne année à toi :)
- Vendredi : 05/06/06: Ookami! T'es passé où?
- myel : Euh bon début d'été :)
Bons voisins
« Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent. » Léon Tolstoï
Dimanche
29/01/06
29/01/06
Bang
« Mon vieux, » je me dis en forçant un sourire, « avec tout ce que t'as laissé sur le pavé, on se demande comment t'arrives encore à saigner. »
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Mercredi
10/11/04
10/11/04
La nuit des possibles
Le ciel était immense et les étoiles nombreuses. La chauve-souris me dit « suis-moi ! », alors je la suivis. Les maisons étaient petites, en bas, toutes petites. Plus petites que des graviers, mais pas autant que des fourmis. Enfin, ça dépend à quelle distance on se place. Plus petites quand même que des fourmis trop agrandies, et plus grosses que des graviers vus de très loin. Bref, des petites maisons vues de très haut, avec des lumières qui brillaient comme si les constellations se reflétaient sur la terre. Je grimpai, je grimpai, tant et si bien que la chauve-souris m'abandonna, car il faisait froid et cette idiote avait laissé tomber son pull en essayant de le mettre en plein vol. Je montais, donc, et il ne fallut pas longtemps avant qu'un gigantesque dragon céleste, porté et mu par quarante-deux Chinois exécutant une danse complexe, m'ouvre le chemin vers les portes de l'espace. Malheureusement, le dragon, ne pouvant pénétrer dans l'espace aérien lunaire pour des raisons politiques, dut me laisser à mon ascension, non sans m'avoir craché quelques flammes d'adieu, auxquelles je répondis, comme le veut le protocole, en effleurant mon béret avec un soupçon de véhémence. Passée la lune, je regardai par-dessus mon épaule et m'étonnai de ce que la Terre fût si petite, quoique plus grosse qu'une fourmi, voire qu'un gravier, si on les observe à la bonne distance. Sans m'attarder, je flânai longuement avant de mettre le cap sur Aldebaran, l'étoile au nom le plus cool que je connaisse (d'où mon choix). Sur le chemin, une casserole m'accompagna, gambadant lourdement sur ses quatre pattes velues et griffues. Un T fort serviable m'indiqua qu'il s'agissait d'une grande ourse, laquelle me souffla à l'oreille que le gentil T était un cygne. « Un cygne cabalistique, alors ! » suggérai-je, ce à quoi l'ourse acquiesça, pince-sans-rire. Hélas, lors même que nous dissertions de la couleur des trous noirs, nous croisâmes un chasseur. Mille plombs surchauffés pulvérisèrent le cœur de l'ourse, projetant sur mon visage un masque de mille gouttes écarlates. La pauvre bête s'affaissa sur l'espace interstellaire avec fracas, tandis que des larmes abondantes striaient mon masque de sang de griffures verticales. L'une d'elles, happée par le vent solaire, alla s'enrouler autour de la Terre. Les loups des steppes hurlèrent leurs plus beaux cris à la vue de cette étoile filante. Ah, chasseur, piètre homme, moins que rien, qu'as-tu fait ? Ôter au ciel pareille constellation, et m'ôter une amie. Heureusement, je n'eus qu'à lui faire remarquer que le vide régnait autour de lui pour que son organisme surpris s'en accommodât, sa pression interne en distordant les tissus et l'air sifflant hors de ses poumons, arrachant sang et cris à une gorge mourante. Malencontreusement, mon pied percuta le grotesque pantin qui voltigea vers le soleil. Le sang séché de l'ourse serait désormais et pour toujours mon masque. Je repris mon vol vers Aldebaran, fredonnant quelques chansons enfantines pour meubler le silence absolu des espaces infinis, de sorte que celui-ci ne m'effrayât point — comme quoi, ça tient à peu de chose. Je croisai le scorpion qui, de son dard acéré, me gratta fort aimablement le dos. Comme il se faisait tard, j'enjambai le tourniquet et pris le premier astéroïde en partance, de manière à arriver avant la tombée de la nuit. Une armée de sagittaires s'agitèrent, mais déjà ils étaient loin et l'astéroïde me portait à grande vitesse vers ma destination, me berçant du doux bruit de ses turbopropulseurs à hamsters. Je saluai un petit groupe d'aventuriers qui chevauchaient à dos de comète, et m'endormis, rêvant d'un feu d'artifice de supernovæ se reflétant dans les glaces d'Io où phoques, ours, pingouins, loups, enfants esquimaux et renards des neiges dansaient une ronde endiablée.
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Lundi
25/10/04
25/10/04
Envol
Le jeune homme était assis sur la roche, adossé au pied du phare, sur un îlot de récifs où les vagues se brisaient calmement. Son regard embrassait l'océan, le vent caressait amicalement sa peau. Ses mains appréciaient le contact avec le rocher froid et rugueux. L'air iodé laissait sa peau un peu salée.
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Samedi
23/10/04
23/10/04
3:05:12 AM
Il fixait l’écran d’un regard vide depuis maintenant un bon quart d’heure. D’autres avaient déjà tout écrit. Et même. S’il avait eu l’idée du Nom de la Rose avant Umberto Eco, comment aurait-il bien pu l’assumer ? Dès qu’il s’agissait de remplir une page, il se perdait dans les subjonctifs, mettait trop d’adverbes, allongeait ses phrases, ne trouvait pas les bons mots…
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Mardi
19/10/04
19/10/04
Petit garçon, si tu me voyais
Je me rappelle ce petit garçon sage plongé dans ses livres. Des livres de toutes sortes : des romans, des BD, des dictionnaires, des fascicules, des revues... C'était un petit garçon normal, peut-être un peu timide, toujours discret, mais il avait de bons amis — il a toujours été entouré d'amis. Il n'a jamais été très souriant, et pourtant il n'a jamais été très triste. Il a toujours eu des parents et un frère qui l'aimaient. Ses parents lui ont appris à ne pas prendre les choses de la vie avec trop de sérieux, ni trop de conformisme. Ils lui ont appris que la plupart des choses ne sont pas graves. Ils ont fait de lui quelqu'un de suffisamment sensible, suffisamment subtil, et quelqu'un de solide. Il a toujours été un peu fier de se sentir en marge. D'être celui qui sourit en voyant une sittelle descendre le long d'un tronc, quand les autres se moquent bien d'un bête oiseau. Ses qualités lui ont souvent donné la force d'accepter ses faiblesses.
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Jeudi
14/10/04
14/10/04
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