Session
Dans les griffes du loup
Ces temps-ci...
- ... j'écoute en boucle :un peu de tout
- ... je lis le soir :le troisième tome du Trône de fer
- ... j'aime boire :un pastis bien frais
Rayonnages
Brouhaha
- Ookami : Je reviens bientôt... ;)
Bonne nuit à toi aussi wolf. ^^ - Bibasse : konban wa. ca a l'air sympa içi. je repasserais, car ma bougie s'éteint
- Ookami : Merci Bibasse ! Au plaisir de te revoir... ^^
- Vendredi : Bonjour, Ookami !
- myel : Juste un bonjour en passant ici à la recherche de nouvelles lectures... Et des bisous avec :)
- Ookami : Encore faudrait-il que j'arrive à produire de nouvelles écritures... Merci pour ton passage et pour les bisous ^^
- myel : Joyeux Noël Ookami, et des bisous comme cadeau :)
- Vendredi : Tu manques, Ookami ! Bisous et bonne année à toi :)
- Vendredi : 05/06/06: Ookami! T'es passé où?
- myel : Euh bon début d'été :)
Bons voisins
« Ô privilège du génie ! Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui. » Sacha Guitry
Dimanche soir
—
Apathie
Apathie
Si je regarde en arrière, je suis foutu. Vers l'avant, ça ne vaut pas mieux, on y trouve l'espoir, cette espèce de foi aveugle et aveuglante en l'avenir.
En ce dimanche soir, la fenêtre de ma chambre est le tableau aérien d'une ville apathique. Je m'y installe. Sans penser au temps, j'observe le ralenti de ces rues jaunes dans la nuit noire. Un instant, j'existe. Je ne suis plus que cette image de la ville où je ne figure pas, ni mon passé, ni mon avenir. J'existe parce que je vois le monde. Parce que, pour une fois, j'ai cessé de me regarder, moi.
J'existe parce que j'ai réussi à me mettre tout entier dans une bulle de présent. Ma petite bulle de présent qui change doucement.
J'ai cessé de prévoir et je commence à découvrir.
En attendant que demain, tout recommence.
En ce dimanche soir, la fenêtre de ma chambre est le tableau aérien d'une ville apathique. Je m'y installe. Sans penser au temps, j'observe le ralenti de ces rues jaunes dans la nuit noire. Un instant, j'existe. Je ne suis plus que cette image de la ville où je ne figure pas, ni mon passé, ni mon avenir. J'existe parce que je vois le monde. Parce que, pour une fois, j'ai cessé de me regarder, moi.
J'existe parce que j'ai réussi à me mettre tout entier dans une bulle de présent. Ma petite bulle de présent qui change doucement.
J'ai cessé de prévoir et je commence à découvrir.
En attendant que demain, tout recommence.
le Lundi 29 Août 2005, 00:51.
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"Et d'aventure, en aventure..."