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Dans les griffes du loup
Ces temps-ci...
  • ... j'écoute en boucle :
    un peu de tout
  • ... je lis le soir :
    le troisième tome du Trône de fer
  • ... j'aime boire :
    un pastis bien frais
Brouhaha
  • Ookami : Je reviens bientôt... ;)
    Bonne nuit à toi aussi wolf. ^^
  • Bibasse : konban wa. ca a l'air sympa içi. je repasserais, car ma bougie s'éteint
  • Ookami : Merci Bibasse ! Au plaisir de te revoir... ^^
  • Vendredi : Bonjour, Ookami !
  • myel : Juste un bonjour en passant ici à la recherche de nouvelles lectures... Et des bisous avec :)
  • Ookami : Encore faudrait-il que j'arrive à produire de nouvelles écritures... Merci pour ton passage et pour les bisous ^^
  • myel : Joyeux Noël Ookami, et des bisous comme cadeau :)
  • Vendredi : Tu manques, Ookami ! Bisous et bonne année à toi :)
  • Vendredi : 05/06/06: Ookami! T'es passé où?
  • myel : Euh bon début d'été :)

« L'essentiel n'est pas la flûte, ni ce qu'elle joue, mais le visage derrière la flûte et qui en joue. » Colette
Je suis le reflet de mon reflet
J'ai pas envie d'apaiser le bouillonnement des sentiments torturés ; j'ai pas envie d'éclairer mon obscurité. Ou bien juste une bougie, peut-être, qui luise pour souligner l'immensité grouillante du réseau souterrain de mon esprit. Plus y'a de rats et mieux je me porte.
Et voilà qu'on aime mon mystère, moi qui ne fais rien pour être aimable. Voilà qu'on veut m'arracher de ma fange, de mon substrat, qu'on veut m'avoir pour soi dans son petit monde propret. On m'a voulu comme on veut d'un vieux manoir décrépi : avec des projets de peintures neuves.
Faut que je fasse gaffe, on est en train de me repeindre. Et j'aime pas ça. C'est pas moi. C'est plus moi. Où sont mes boiseries croulantes ? Mes pavés déchaussés ? Je veux pas rentrer dans le rang. Je veux pas d'une allée en béton, je veux des mauvaises herbes. Des araignées. Et des rongeurs. De l'eau qui stagne, pleine de vie. De la mousse sur la pierre et des bruits dans la nuit. Des odeurs de sous-bois, d'humus, de vie, de mort. Je veux que ça grouille et que ça crie. Pas de pelouse bien tondue, pas de pièges à souris, pas de mort aux rats.

En levant les yeux de mon écran, je vois mon reflet sur la vitre, translucide devant les rues jaune sodium de la ville immobile. Un reflet qui me regarde de sa tête d'oiseau de proie, le regard désespérément bête et déterminé. Pas tout-à-fait humain.
le Mardi 20 Septembre 2005, 00:41.


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