Session
Dans les griffes du loup
Ces temps-ci...
- ... j'écoute en boucle :un peu de tout
- ... je lis le soir :le troisième tome du Trône de fer
- ... j'aime boire :un pastis bien frais
Rayonnages
Brouhaha
- Ookami : Je reviens bientôt... ;)
Bonne nuit à toi aussi wolf. ^^ - Bibasse : konban wa. ca a l'air sympa içi. je repasserais, car ma bougie s'éteint
- Ookami : Merci Bibasse ! Au plaisir de te revoir... ^^
- Vendredi : Bonjour, Ookami !
- myel : Juste un bonjour en passant ici à la recherche de nouvelles lectures... Et des bisous avec :)
- Ookami : Encore faudrait-il que j'arrive à produire de nouvelles écritures... Merci pour ton passage et pour les bisous ^^
- myel : Joyeux Noël Ookami, et des bisous comme cadeau :)
- Vendredi : Tu manques, Ookami ! Bisous et bonne année à toi :)
- Vendredi : 05/06/06: Ookami! T'es passé où?
- myel : Euh bon début d'été :)
Bons voisins
« L'homme est un éternel enfant qui, pendant une partie de sa vie, a la puérilité de jouer à l'adulte. » Tristan Bernard
Le feu semble avoir pris
Ce soir, j'ai beau avoir envie d'écrire, je n'ai aucune inspiration. Et je n'ai pas envie de piocher un texte dans mes archives… Aucun ne correspond à mon humeur du moment. D'ailleurs, il n'en reste plus tant que ça.
Donc c'est une bonne occasion pour donner mes premières impressions de jouébeur, après deux à trois semaines d'activité.
Première constatation : je me focalise de plus en plus sur les poèmes et récits, et autres impressions personnelles sur mon petit univers subjectif, alors que j'imaginais au départ faire un site plus versatile, avec des commentaires d'actualité, des recettes, etc. Ce n'est pas le cas, soit. Ça peut encore évoluer. Mais pour l'instant je le sens mieux comme ça.
J'ai découvert d'autres jouebs qui me plaisent beaucoup, et j'ai plaisir à communiquer avec leurs auteurs, dont certains ont aussi la gentillesse de laisser leur trace ici (et si jamais il y avait des timides, j'ai récemment ajouté à mon profil une adresse e-mail où l'on peut m'écrire). Faute de temps, je ne peux pas lire tous les jouebs qui me semblent intéressants. Je ne veux pas que que ça devienne une corvée de lecture quotidienne ; je préfère prendre mon temps et feuilleter avec plaisir cinq ou six textes par jours, maximum.
Pour revenir au coin du feu, j'écris ce journal anonymement (c'est-à-dire, même avec un pseudonyme différent de mon pseudonyme habituel) parce que je préfère que mes amis proches et ma famille ne tombent pas dessus. J'ai trop peur des tentatives d'analyse. Je me sais sain d'esprit — autant qu'on peut l'être —, donc je me moquerais bien d'une analyse que je saurais juste ; mais je sais à quel point on peut se tromper en tentant de retrouver un auteur dans ses textes. J'ai peur du commentaire qui blesse : « Mais qu'est-ce qui t'est passé par la tête quand t'as écrit ça ? »
Une certaine forme de relation d'amitié se noue avec certains de mes lecteurs, ce que j'apprécie évidemment beaucoup, mais ce qui fait ressurgir progressivement ce besoin d'auto-censure, car à nouveau, je ne suis plus vraiment anonyme. À nouveau, j'accorde de l'importance aux commentaires. Mais c'est différent. Je sais que ceux qui me lisent, en grande majorité, écrivent. Je sais qu'ils savent ce que c'est. Qu'ils savent que les mots reflètent des tas de choses mais qu'ils sont parfaitement inoffensifs, et qu'ils sont un miroir déformant. Je sais qu'ils attendent de moi que j'écrive ce que j'ai envie d'écrire. Ou bien peut-être qu'ils n'attendent rien de moi. Dans les deux cas, j'ai le champ libre.
En outre, jusqu'à maintenant, l'expérience n'a été qu'encourageante, et me donne envie de continuer.
Je crois qu'il n'y a rien à ajouter, sinon que mes yeux se ferment et me brûlent, car il se fait tard. Ou car je viens d'écrire quelque chose de très soporifique...
À bientôt,
Un loup qui n'a pas peur du feu.
Donc c'est une bonne occasion pour donner mes premières impressions de jouébeur, après deux à trois semaines d'activité.
Première constatation : je me focalise de plus en plus sur les poèmes et récits, et autres impressions personnelles sur mon petit univers subjectif, alors que j'imaginais au départ faire un site plus versatile, avec des commentaires d'actualité, des recettes, etc. Ce n'est pas le cas, soit. Ça peut encore évoluer. Mais pour l'instant je le sens mieux comme ça.
J'ai découvert d'autres jouebs qui me plaisent beaucoup, et j'ai plaisir à communiquer avec leurs auteurs, dont certains ont aussi la gentillesse de laisser leur trace ici (et si jamais il y avait des timides, j'ai récemment ajouté à mon profil une adresse e-mail où l'on peut m'écrire). Faute de temps, je ne peux pas lire tous les jouebs qui me semblent intéressants. Je ne veux pas que que ça devienne une corvée de lecture quotidienne ; je préfère prendre mon temps et feuilleter avec plaisir cinq ou six textes par jours, maximum.
Pour revenir au coin du feu, j'écris ce journal anonymement (c'est-à-dire, même avec un pseudonyme différent de mon pseudonyme habituel) parce que je préfère que mes amis proches et ma famille ne tombent pas dessus. J'ai trop peur des tentatives d'analyse. Je me sais sain d'esprit — autant qu'on peut l'être —, donc je me moquerais bien d'une analyse que je saurais juste ; mais je sais à quel point on peut se tromper en tentant de retrouver un auteur dans ses textes. J'ai peur du commentaire qui blesse : « Mais qu'est-ce qui t'est passé par la tête quand t'as écrit ça ? »
Une certaine forme de relation d'amitié se noue avec certains de mes lecteurs, ce que j'apprécie évidemment beaucoup, mais ce qui fait ressurgir progressivement ce besoin d'auto-censure, car à nouveau, je ne suis plus vraiment anonyme. À nouveau, j'accorde de l'importance aux commentaires. Mais c'est différent. Je sais que ceux qui me lisent, en grande majorité, écrivent. Je sais qu'ils savent ce que c'est. Qu'ils savent que les mots reflètent des tas de choses mais qu'ils sont parfaitement inoffensifs, et qu'ils sont un miroir déformant. Je sais qu'ils attendent de moi que j'écrive ce que j'ai envie d'écrire. Ou bien peut-être qu'ils n'attendent rien de moi. Dans les deux cas, j'ai le champ libre.
En outre, jusqu'à maintenant, l'expérience n'a été qu'encourageante, et me donne envie de continuer.
Je crois qu'il n'y a rien à ajouter, sinon que mes yeux se ferment et me brûlent, car il se fait tard. Ou car je viens d'écrire quelque chose de très soporifique...
À bientôt,
Un loup qui n'a pas peur du feu.
le Jeudi 28 Octobre 2004, 10:50.
Commentaires :
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bonne nuit Grand Gentil Loup