Session
Dans les griffes du loup
Ces temps-ci...
- ... j'écoute en boucle :un peu de tout
- ... je lis le soir :le troisième tome du Trône de fer
- ... j'aime boire :un pastis bien frais
Rayonnages
Brouhaha
- Ookami : Je reviens bientôt... ;)
Bonne nuit à toi aussi wolf. ^^ - Bibasse : konban wa. ca a l'air sympa içi. je repasserais, car ma bougie s'éteint
- Ookami : Merci Bibasse ! Au plaisir de te revoir... ^^
- Vendredi : Bonjour, Ookami !
- myel : Juste un bonjour en passant ici à la recherche de nouvelles lectures... Et des bisous avec :)
- Ookami : Encore faudrait-il que j'arrive à produire de nouvelles écritures... Merci pour ton passage et pour les bisous ^^
- myel : Joyeux Noël Ookami, et des bisous comme cadeau :)
- Vendredi : Tu manques, Ookami ! Bisous et bonne année à toi :)
- Vendredi : 05/06/06: Ookami! T'es passé où?
- myel : Euh bon début d'été :)
Bons voisins
« Ô privilège du génie ! Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui. » Sacha Guitry
Maintenant existera toujours
—
Mais ça n'a aucune importance
Mais ça n'a aucune importance
Il n'y a au monde
rien qui compte.
Rien.
C'est ça qui est fabuleux. C'est ça qui est tragique.
Quoi que l'on fasse, que l'on pense, que l'on aime, quelles que soient les épreuves que l'on surmonte, quelles que soient sa bravoure ou sa lâcheté, les choses finiront de la même manière : dans cent ans tout au plus, le néant. Pas comme si tout ce qu'on aura accompli devait être détruit, non...
Comme si rien n'avait existé. Comme si l'on n'était jamais né, comme si l'univers n'avait jamais jailli, comme si le temps ne s'était mis en branle, comme si l'idée même d'exister n'avait jamais sourdu et ne devait jamais sourdre. Nos neurones en poussière, la terre qui les recouvrira perdra toute son essence car elle n'existe que si on est là pour la considérer. Et tout le reste. Pfuit. Non, même pas pfuit. RIEN.
Vertige.
À un facteur d'échelle près qui représente l'étincelle cosmique des jours nous restant à vivre, l'avenir n'existe pas.
Mais j'ai menti, tout à l'heure.
Il y a au monde une chose qui compte : maintenant. Car maintenant est défini tant qu'on existe, et le souci de le savoir toujours défini disparaît avec nous. C'est ça qui est fabuleux. Et qui est tragique.
rien qui compte.
Rien.
C'est ça qui est fabuleux. C'est ça qui est tragique.
Quoi que l'on fasse, que l'on pense, que l'on aime, quelles que soient les épreuves que l'on surmonte, quelles que soient sa bravoure ou sa lâcheté, les choses finiront de la même manière : dans cent ans tout au plus, le néant. Pas comme si tout ce qu'on aura accompli devait être détruit, non...
Comme si rien n'avait existé. Comme si l'on n'était jamais né, comme si l'univers n'avait jamais jailli, comme si le temps ne s'était mis en branle, comme si l'idée même d'exister n'avait jamais sourdu et ne devait jamais sourdre. Nos neurones en poussière, la terre qui les recouvrira perdra toute son essence car elle n'existe que si on est là pour la considérer. Et tout le reste. Pfuit. Non, même pas pfuit. RIEN.
Vertige.
À un facteur d'échelle près qui représente l'étincelle cosmique des jours nous restant à vivre, l'avenir n'existe pas.
Mais j'ai menti, tout à l'heure.
Il y a au monde une chose qui compte : maintenant. Car maintenant est défini tant qu'on existe, et le souci de le savoir toujours défini disparaît avec nous. C'est ça qui est fabuleux. Et qui est tragique.
le Lundi 26 Septembre 2005, 23:39.
Commentaires :
myel
27-09-05
à 16:44
L'impression de me perdre dans un flot de mots, et pourtant je les connais ces mots, j'ai les mêmes en tête parfois.... mais il n'y a que maintenant qui compte et les mots s'envolent bien vite... les pensées avec...
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